mardi 14 juillet 2009

MENSONGE: Iran Resist - Iran-élections : de Mossadegh à Ahmadinejad

Iran Resist - Iran-élections : de Mossadegh à Ahmadinejad



Le site Iran-Resist est un site se faisant passer pour anti-régime islamique, mais qui défend en réalité les intérêts du régime en faisant de la désinformation (expliqué dans le premier article de notre blog: CE BLOG DENONCE LE SITE IRAN RESIST QUI EST UN SITE MENSONGER: EXPLICATIONS)


L'article du site Iran-Resist nommé "IRAN-ÉLECTIONS : DE MOSSADEGH À AHMADINEJAD" est un total mensonge, comme la majorité des articles de ce site imposteur et haineux. A chaque paragraphe, nous trouvons des propos totalement erronés. Ainsi, nous nous engageons à montrer ici presque tous les propos mensongers et dirigés vers la désinformation de ce seul article:


1) "Le « nationaliste Docteur Mossadegh », de son nom complet Mossadegh-ol-Saltaneh (Prince Qajar), était l’un des grands propriétaires terriens de l’Iran. Il pratiquait le servage et s’enrichissait comme ses confrères lors des famines des années 1910 (il avait alors 40 ans). Ces famines artificielles furent récurrentes tout au long de la deuxième moitié du XIXe siècle (sous les Qajar) et ne cessèrent qu’avec la prise du pouvoir par Reza Shah, un autre « méchant » (selon l’occident). Ces famines, entretenues artificiellement par les spéculateurs sur les céréales (dont le dernier roi Qajar, Ahmad Shah et le haut clergé), avaient réduit la population iranienne de moitié [1] et transformé un pays prospère en l’un des pays les plus pauvres et misérables de la planète."


Du langage de beaucoup d'intellectuels et de poètes, ces propos constituent ce qu'ils appelleraient "de belles c-". Mossadegh n'était pas prince, étant donné qu'il faut être descendant de roi de lignée mâle pour être appelé "prince". Il ne pratiquait absolument pas le servage, il avait des servants qu'il considérait comme membres de la familles, comme ses confrères aristocrates de l'époque. Par contre, la génération de nouveaux riches engendrés par les Pahlavi (eux-mêmes des parvenus) prenaient pleins de servantes philippines qu'ils traitaient comme des individus inférieurs et voulaient juste se montrer "riches et grands" en exposant leurs servants pour dire qu'ils en avaient.


Voilà une bonne explication de qui était en réalité le Docteur Mossadegh:


Né en 1882 d'une famille aristocratique, il fit ses études en France et en Suisse et est souvent considéré comme l'homme politique le plus savant de cette époque. Il passa sa licence en droit à Dijon et son doctorat à Neuchâtel. C'était l'un des rares Iraniens à connaître la loi internationale et les principes fondamentaux de la démocratie. Il avait lu Montesquieu, les Encyclopédistes.


Il fut éduqué autour d'une phrase de sa mère: "La valeur d'un homme dans la société dépend de tout ce qu'il est prêt à donner pour les autres". Celle-ci avait fondé le premier et seul hôpital gratuit de cette époque.


Il rejoint vite le mouvement Constitutionnelle de 1906 et se battit du côté des Constitutionnalistes pour le remplacement de la Monarchie absolue par la Monarchie constitutionnelle.


Elu au Parlement, lui seul se montrait capable de parler avec compétence, sans faille, de la démocratie et de la souveraineté populaire, de la séparation des pouvoirs et du rôle exact du roi dans une monarchie constitutionnelle.


Il voulait la démocratie à tout prix, ce qui occasionna dés les premiers jours des heurts avec Reza Shah


L'argument extrêmement rationnel de Mossadegh qui le poussa à voter contre la montée au pouvoir de la dynastie Pahlavi, était le suivant:

"Reza Shah gouverne très bien le pays et il faut donc qu'il continue à le faire. Pour cela, il doit rester Premier ministre. S'il devient Roi, soit il respecte le principe de Monarchie démocratique, constitutionnelle, et il ne doit pas gouverner, et cela serait dommage. En revanche, s'il se décide à gouverner en tant que Roi, il deviendra par définition un dictateur, et nous nous sommes pas tant battus en faveur de la démocratie pour avoir encore une fois un Roi dictateur."


Ce que les Iraniens ignoraient totalement alors, Mossadegh l'a expliqué dans des discours qui sont devenus célèbres et ont servi de base à tout ce qui se faisait en Iran en faveur de la démocratie. Il expliquait le mécanisme de la démocratie et ou commence la dictature. Tant qu'on ne changea pas les urnes avant le dépouillement, comme cela se fit quelques années après, il était toujours élu en tête de liste et on ne pouvait rien faire contre lui.


Le manque d'intérêt que Mossadegh manifestait pour son aspect extérieur ne provenait pas d'un souci économique. Tout le temps qu'il fut ministre ou député, il n'accepta pas un sou de l'Etat. Sur son ordre le traitement mensuel qui lui revenait était distribué aux étudiants pauvres de la faculté de droit.

Il ne se servait pas de la voiture de fonction mise à sa disposition, se déplaçant dans sa vieille automobile personnelle. Il payait de ses deniers ses gardes et son personnel. C'est chez lui que se tenait le Conseil des ministres; il ne quittait presque jamais sa maison, craignant d'être tué par les Frères musulmans, qui sont devenus la lie de l'humanité.

C'était une maison d'une propreté exemplaire, mais ne contenant ni une statue, ni cristal, ni argenterie. Les 24 soldats qui la gardaient était logés et nourris par lui.


Dans sa chambre, il n'avait presque pas de meuble. Une petite table avec une statuette de Gandhi et des photos d'étudiants morts lors de manifestations en sa faveur.

Il avait également une très grande armoire remplie de médicaments. C'est lui qui se chargeait d'en fournir aux gens du village, même après la Réforme agraire, et chaque vendredi, qui est jour férié, son fils médecin venait l'aider à les soigner.


Derrière son lit, il avait une porte dissimulant une biotherme (sorte de chauffe-eau immense fonctionnant à l'essence, très répandu dans l'Iran de l'époque). Elle lui était inutile, mais il l'avait installé afin que les campagnards puissent venir laver leur linge en bas.


Epris d'un grand esprit altruiste, typique de l'éducation de la haute société de l'époque, lorsque le roi décida le Réforme agraire, il appela ses enfants, auxquels il avait légué tout son bien quelques années avant sa mort, et leur tint ce langage:

- Vous allez me rendre tout ce que je vous ai donné.

Il écrivit ensuite au directeur en charge pour ces questions de venir le voir:

-Monsieur, dit-il, je veux vous donner ce que je vous dois selon les lois que vous avez promulguées. Faites votre compte.

-C'est en fonction des impôts que vous avez payés les trois dernières années, répondit le fonctionnaire.

Alors, sous les yeux stupéfaits de celui-ci, l'ancien premier ministre alla chercher dans son coffre les reçus des impôts qu'il avait réglés au cours des 23 années précédentes. Le visiteur n'était pas revenu de sa surprise qu'un nouveau sujet d'étonnement se présentait: Mossadegh avait payé sa dette de l'Etat d'une façon si scrupuleuse qu'il était certainement l'un des plus grands contribuables d'Iran. Sa nouvelle participation en fut d'autant plus élevée.


A sa mort, Mossadegh avait exprimé le désir d'être enterré à côté des martyrs du 30 Tir: les hommes morts le jour où, sous la poussée du peuple, il revint au pouvoir en 1952. Son fils fit part à Hoveyda, alors premier ministre, de cette dernière volonté. A son habitude Hoveyda transmit la demande au roi et le roi chargea Hoveyda de répondre: Non. Il fut enterré chez lui, dans la solitude.



2) "Des 20% des habitants des villes, la moitié, c’est-à-dire les femmes, ne disposait pas du droit de vote. Elles n’ont obtenu ce droit qu’en 1963, privilège encore une fois accordé par le Shah contre l’alliance sacrée de la féodalité et du clergé (clergé qui était aussi un des plus importants propriétaires terriens en Iran)."


"Il est vrai aussi que les femmes ont le droit de vote. Mais pour qui peut-on voter en Iran ?"


Le même genre d'argument est valable pour le Shah. Le Shah donna le droit de votes aux femmes en 1963 mais à cette époque, l'écrasante majorité des suffrages étaient truquée et de toute façon ne servait à rien: c'est le Shah qui choisissait lui-même ceux qui l'entouraient et qui prenait les décisions. Donner le droit de vote aux femmes n'était donc que donner aux femmes le même pouvoir qu'avaient les hommes dans la politique: c'est à dire aucun pouvoir.


Le Shah était d'ailleurs mysogine. Dans une interview accordée en 1979 à la journaliste italienne Oriana Fallaci, le Shah exposa sans complexe sa conception de la femme et, intrin- sèquement, les limites de sa politique forcée de modernisation :


«- Les femmes sont importantes dans la vie d'un homme si elles sont belles et charmantes et gardent leur féminité. Qu'est-ce que ces féministes veulent ? Qu'est-ce que vous voulez ? Vous dîtes "égalité". Oh ! Je ne veux pas paraître méchant mais... vous (les femmes) êtes l’égale de l’homme aux yeux de la loi mais ; excusez-moi de vous le dire ainsi, certes pas en capacité. Vous n'avez jamais produit de Michelangelo ou de Bach. Vous n'avez même pas produit de grand chef. Et si vous me parlez d'opportunité, tout ce que je peux dire c'est: vous plaisantez ? Avez-vous manqué l'opportunité de donner à l'histoire un grand chef ? Vous n'avez produit rien de grand, rien ! Dîtes-moi, combien de femmes capables de gouverner avez-vous rencontré au cours de vos interviews ?


- Au moins deux, Majesté. Golda Meir et Indira Gandhi


- Qui sait ? ... Tout ce que je peux dire est que les femmes sont beaucoup plus dures que le hommes quand elles gouvernent, beaucoup plus cruelles. Bien plus sanguinaires. Je cite des faits, pas des opinions. Vous êtes sans coeur au pouvoir. Pensez à Catherine de Medicis, Catherine de Russie, Elizabeth 1 d'Angleterre. Sans faire mention de Lucrezia Borgia, avec ses poisons et intrigues. Vous êtes des manipulatrices, vous êtes mauvaises. Vous toutes."

L'alliance n'était pas entre la "féodalité et le clergé" mais entre le Roi et le clergé. Ce n'était qu'une minorité de personnages du clergé qui s'allièrent aux aristocrates pour se battre contre l'alliance Roi-Clergé notamment dans la révolution constitutionnelle, exactement comme une partie des princes Qajar se révoltèrent contre les Qajars eux-mêmes. La preuve de l'alliance Roi-Clergé est le fait que pendant son règne, Mohammad Reza Shah fit construire plus de mosquées que pendant toute l'histoire de l'Iran.


Note: Mossadegh entreprit également des démarches pour l'égalité des sexes. Pendant son gouvernement, il réforma le code électoral et permit pour la première fois aux femmes d'élire leurs représentants et de se faire élire dans les élections des conseils municipaux et régionaux.


3) "Bien que disposant du droit de vote (accordé par la Constitution de 1906), les paysans ne votaient pas ou, quand ils votaient, ils votaient selon les instructions de leur Maître (le princes et le clergé)."

"En 1951, Mossadegh, « notre leader nationaliste », qui partageait ce très maigre électorat entre les communistes, les partisans des Pahlavis et les autres tendances politiques, n’était représentatif tout au plus que de 3% des iraniens. Dans ce contexte, parler de démocratie serait abusif."


Quelqu'un qui n'a rien compris à la démocratie a écrit cela. La plupart du temps que l'on vote dans les pays démocratiques, il ne s'agit jamais de la majorité de la population qui vote alors dans ce cas, "parler de démocratie serait abusif" ... ?

La Liechtenstein n'avait non plus pas donné le droit de vote aux femmes, et ce jusqu'en 1984, est-ce pour autant une raison de dire que ce n'était pas une démocratie ?

La Suisse au complet n'avait non plus pas donné le droit de vote aux femmes, et ce jusqu'en 1990, est-ce pour autant une raison de dire que ce n'était pas une démocratie ?

Aux USA, les Noirs n'avaient aucun droit alors qu'ils représentaient une grande partie de la population, est-ce pourtant une raison de dire que ce n'était pas une démocratie ?


La démocratie se fait pas par pas et même si le droit du peuple n'était pas absolu, nous avions bel et bien affaire à une première forme de démocratie, à l'iranienne et qui marchait plutôt bien depuis le départ de Reza Shah jusqu'en 1953. La Constitution aurait de toute façon été réformée par rapport au temps et à l'évolution des mentalités si le Shah avait laissé la démocratie et le jeu parlementaire se faire.


Pourquoi le Shah jure toujours de respecter la constitution, pourquoi avant de partir le Shah annonça "j'ai compris la voix de votre révolution, je m'engage dorénavant à respecter la constitution", si cette constitution était si mauvaise ?


D'ailleurs même le fils du Shah, Reza Pahlavi (que le site Iran-resist est sensé soutenir) affirme que la constitution était "d'essence démocratique". Dans son livre paru en février, il dit que "la révolution constitutionaliste de 1906 a fait de l'Iran le premier pays de la région à adopter un système démocratique parlementaire."


Il affirme également que "au début de la révolution (de 1979), la majorité des opposants ne voulaient pas le renversement de la monarchie mais seulement un retour à la lettre de la Constitution. C'est à dire que le shah ne devait pas gouverner mais simplement régner."

Et c'est bien cela le propos de cette Constitution. Mossadegh et Bakhtiar n'insistaient pas énormément sur la valeur des écrits de cette Constitution (Reza Pahlavi par contre, jusqu'à il n'y a pas longtemps, ne jurait que par cette Constitution) mais juste sur le principe du "Roi règne mais ne gouverne pas", c'est à dire la Monarchie Constitutionnelle. Après, les détails concernant les droits de vote, etc. pouvaient être réformées.


Encore une fois, nous voyons que si le site Iran-Resist se range derrière Reza Pahlavi, il ne soutient pas du tout ses idées et ce n'est qu'un prétexte pour cacher leur lien avec le régime islamique.


Il faut également noter que les articles de la Constitution qui étaient "islamistes" y avaient été imposés par les ennemis de la Révolution Constitutionnelle: Mohammad Ali Shah et la majorité des religieux, l'Ayatollah Nouri à leur tête. Ils firent pression et l'Assemblée fut obligée d'accepter le compromis et de valoriser l'Islam dans la révision de la Constitution de 1906 le 7 octobre 1907 (donc ces idées ne se trouvent absolument pas dans la version de 1906), alors que les idées de base étaient libérales et séculaires. C'est donc l'anti-constitutionalisme qui représente l'Islamisme et non le constitutionalisme. Le roi Mohammad Ali Shah Qajar, principal opposé à la Révolution constitutionnelle, avait comme argument principal que les idées de cette révolution ne correspondaient pas à la Sharia (loi islamique) et ne cessait, depuis le début, d'opposer le mashrouté (le constitutionalisme) et le mashroué (la conformité à la Sharia). Le principal argument anti-constitutionaliste était la religion. Il est donc faux de dire que la révolution constitutionnelle était "islamiste" et que la constitution l'était aussi. Le mouvement constitutionnel et la constitution avaient comme fondements la réduction du pouvoir de l'alliance Roi-Clergé, alliance ayant presque toujours existée et dont l'un des plus grands représentants est le dernier Shah d'Iran qui construisit plus de mosquées en Iran pendant son règne que pendant toute l'histoire de l'Islam en Iran, qui ne cessait de distribuer de l'argent par l'intermédiaire de la SAVAK au clergé, qui ne punissait presque jamais le clergé quand celui-ci exprimait son opposition et qui incita donc le peuple et l'opposition à se ranger derrière le clergé pour la révolution de 1979.


Khomeini était d'ailleurs un fervent partisan de l'Ayatollah Nouri et se réclamait de sa ligne d'idées. Nouri étant l'un des principaux leaders contre le mouvement constitutionnel (dont Mossadegh faisait partie) de 1906, Khomeini et ses alliés ne représentaient donc pas ce mouvement mais justement les forces qui s'y étaient opposé.


Une autre chose qui montre que le mouvement constitutionnel de 1906 était totalement anti-religieux est le fait que ses partisans parmi les poètes écrivirent des poèmes qui se moquaient et dénonçaient le clergé et la religion. Parmi ceux-ci, la poème "Chador" de Iraj Mirza où ce fervent constitutionnaliste se moque des femmes qui portent le chador en disant qu'elles sont les mêmes qui couchent avec tout le monde facilement... ses autres poèmes n'épargnent pas le clergé, constamment ridiculisé. Une de ses fameuses lignes est: "Du moment qu'en Iran mollah existera, des jours pires que cela tu rencontreras" ("dar Iran ta bavad mollah o mofti, be rooze badtar az in ham biofti).


ps: Mossadegh n'avait pas le vote des communistes, ceux-ci le considéraient comme un pion des Américains

La preuve que les communistes ne soutenaient pas Mossadegh est que le parti Toudeh (communiste) publia lors de son 4ème Plénum en 1957 un communiqué où il disait "nous avons fait l'erreur de ne pas le soutenir".


Par contre, les communistes soutenaient Reza Shah Pahlavi et on le voit dans "le compte-rendu du 6ème Congrès de l'International Communist". Il avait en effet nationalisé le commerce extérieur, nationalisation qui n'avait été faite que par les communistes jusqu'à là...




Sources


Ramine Kamrane, le vingtième siècle iranien, Editions Kimé, Paris, 2007, 365 p.

Stephen Kinzer, All The Shah's Men: An American Coup and the Roots of Middle East Terror, John Wiley & Sons, 2003

Gérard de Villiers, The Imperial Shah: An Informal Biography, Little, Brown 1976

Les écrits d'Ardeshir Zahedi (collaborateur du Shah): http://aryamehr11.blogspot.com/2007/04/pm-mossadegh-cia-what-really-happened.html

Chapour Bakhtiar, Ma Fidélité, Albin Michel, Paris, 1985

Mohammad Reza Pahlavi : Réponse à l'histoire. Éditions Albin Michel, 1979, rééd. 2000

Les documents de la C.I.A. trouvables sous plusieurs liens dont: http://web.payk.net/politics/cia-docs/

et http://www.gwu.edu/~nsarchiv/NSAEBB/NSAEBB28/

Article de James Risen apparut dans le New York Times en 2000: http://www.nytimes.com/library/world/mideast/041600iran-cia-index.html

Les écrits de Fardoust (collaborateur du Shah): http://cryptome.org/cia-iran-lob.htm

Interview de Kim Roosevelt: http://www.youtube.com/watch?v=_y_TjO44Rx0&NR

http://www.youtube.com/watch?v=QBs8WFNdSdQ&feature=related

Ramine Kamrane, Iran, l’islamisme dans l’impasse, Buchet-Chastel, Paris, 2003, 159 p.

Musaddiq's Memoirs: The End of the British Empire in Iran", 1988

Farah Pahlavi, Mémoires, XO éditions, Paris, 2003, 428 p.

Iman Ansari, Patrick Germain. Mon père, mon frère, les Shahs d'Iran. Entretiens avec le prince Gholam Reza Pahlavi. Éditions Normant 2004

Chahdorrt Djavann, A mon corps défendant, l'Occident, Flammarion, octobre 2007, 422 p.

Reza Pahlavi, l'Iran, l'heure du choix, entretiens avec Michel Taubmann, Denoël, février 2009, 254 p.

http://www.Iranchamber.com

Ajoudani Lotfolah: Les intellectuels d Iran à l époque de la Révolution Constitutionnelle, Téhéran, Nashr Akhrtaran, 1386 www.hoodashtian.com/Conference%2520at%2520U%2520of%2520Montreal%2520Feb%252008%255B1%255D.pdf+La+Révolution+Constitutionnelle,+les+Pahlavi,+Mossadegh,+le+Coup+d%27Etat,+le+Shah,+la+Révolution+Islamique&cd=16&hl=en&ct=clnk&gl=ch

2008

M. Bahar : Histoire des partis politiques d Iran (1èr vol.), Ed. Jibi, Teheran, 1943-1979.

http://www.ihecs.be/focus/generalites/mossadegh.htm


1 commentaire:

  1. concernant le droit de vote des femmes: le 24.09.72 les femmes votaient en Suisse. Seul 2 mini cantons ont autorisés le vote aux femmes en 1989 + 1990 (déjà qu'ils votaient à mains levées, voyez le retard). Attention vous aussi à ce que vous écrivez

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